L’astre se lève sur les hauteurs
Eclairant une terre joyeuse
Où l’on ressent l’esprit libérateur
D’une divinité silencieuse.
Si près des Hommes, si près des cieux,
Comme une montagne secoue la rosée.
Telle une reine au milieu des dieux,
Elle apparaît mythifiée.
Le torrent coule sur ses flancs,
Etanche la soif des pastoraux
Contente les plus audacieux,
Et calme les peurs transcendantes.
Il faut souffrir pour la conquérir :
Déesse universelle, elle s’impose
A ceux qui ne veulent pas mourir,
Sans apercevoir la gloire.
La douceur de son regard
Offre un espace d’indépendance
Où surgit un éternel magma
Bousculant toutes nos perceptions.
Elle est resplendissante d’amour
Quand elle génère des politesses
En nous disant simplement bonjour,
Elle crée un monde plein de bonheur
Ignorant les Hommes vaniteux,
Qui détruisent son âme profonde,
Elle apporte un bouquet savoureux
A tous les innocents de ce monde.
Sur son mamelon lisse et rugueux,
Les humains retrouvent la joie pure
Que ressentent tous les bienheureux
Lorsqu’ils savourent l’instant qui dure.
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